Report
des déficits : le
report en arrière du déficit
enregistré par une société
au cours d’un exercice donné
ne peut plus être effectué
que sur le seul bénéfice
de l’exercice précédent,
et dans une limite d’un million
d’euros (pour mémoire,
ce report en arrière pouvait
jusqu’alors être opéré
sur les bénéfices
des 5 derniers exercices).
L’excédent de déficit
qui n’aura pu être
imputé sur le bénéfice
de l’exercice antérieur
pourra être reporté
et imputé sur les bénéfices
des exercices ultérieurs
(report en avant).
Pour cela, une option doit être
effectuée au titre de l’exercice
au cours duquel le déficit
est constaté et dans les
mêmes délais que
ceux prévus pour le dépôt
de la déclaration de résultats
de l’exercice.
Autre changement :
le déficit imputable sur
le bénéfice des
exercices ultérieurs est
limité dans son montant
à un million d’euros
majoré de 60 % de la fraction
du bénéfice excédant
cette limite. Quel que soit le
montant de leurs déficits
antérieurs, les sociétés
devront donc soumettre 40 % de
leur bénéfice à
l’IS, lorsque celui-ci dépasse
un million d’euros. La fraction
des déficits antérieurs
qui n’aura pu être
imputée en vertu de ces
nouvelles réglées
reste reportable sur les années
suivantes.
Ces règles d’imputation
s’appliquent pour tous les
exercices clos à compter
du 21 septembre 2011, soit le
lendemain de la publication de
la loi au journal officiel.
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