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Revente
des objets mobiliers d’occasions |
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La
revente des objets mobiliers
d’occasions, ou même
neufs, dans certains cas,
est une activité
strictement réglementée
qui oblige à une
certaine prudence et à
un formalisme particulier.
A défaut, tout revendeur
s’expose à
une peine de six mois d’emprisonnement
et à une amende de
30 000 euros, même
en étant de bonne
foi !
Personne n’étant
sensé ignorer la
loi, arrêtons nous
donc sur ce sujet quelques
instants. |
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Une
obligation
pèse
sur le revendeur
d’objets
mobiliers
:
l’obligation
d’ouvrir
un registre,
et de le
tenir en
vertu de
certaines
modalités.
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En quoi
consiste cette activité de
revente d’objets mobiliers
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En préambule,
il est bon de rappeler en quoi
consiste cette activité
de revente d’objets mobiliers
: Elle réside dans l’achat
pour la revente, à titre
principal ou accessoire, et ce,
de façon habituelle de
vieux objets mobiliers d’occasions,
usagés, de provenance quelconque,
ou, par l’achat de marchandises
neuves, uniquement cette fois-ci
en provenance des personnes autres
que ceux qui en font leur commerce,
et que ceux qui les fabriquent
eux-mêmes.
Les meubles, les bijoux, les
voitures, les vêtements,
les livres, les objets d’art,
et d’autres encore, sont
les principaux visés.
Or, cette activité professionnelle,
du fait de sa spécificité,
et de sa dangerosité, apparait
comme très réglementée,
notamment au niveau des conditions
d’accès, et des obligations
qui en découlent.
En effet, cette activité
qui comprend essentiellement de
la revente, peut en entrainer
une autre, qui elle, est réprimée
par la loi pour délit ;
le recel. |
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Une réglementation
particulière et plus stricte |
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Donc, étant
une activité de nature
commerciale, la revente des objets
mobiliers d’occasion devra
respecter à l’instar
des autres activités commerciales,
des conditions générales,
mais tout en sachant que celle-ci
admettra une réglementation
particulière et plus stricte.
Comme toutes activités
de nature commerciale, les
revendeurs doivent s’immatriculer
au Registre du Commerce et des
Sociétés,
ou à l’URSSAF s’agissant
des auto entrepreneurs, par une
demande déposée
au Centre de Formalités
des Entreprises.
Cependant, considérée
comme étant une activité
à risque, le revendeur,
selon l’article R 321-1
du Code pénal, doit
déposer une déclaration
préalable d’activité
auprès de la Préfecture,
afin de demander son inscription
au registre des revendeurs d’objets
mobiliers.
Cette déclaration devra
notamment comporter les indications
liées à son état
civil, au lieu d’exercice
de l’activité, au
statut de l’entreprise,
ainsi qu’un extrait de l’immatriculation
au Registre du commerce et des
sociétés ou un récépissé
de déclaration d’activité
remis par le Centre de Formalités
des Entreprise. En retour, il
lui est remis un récépissé
de déclaration lequel atteste
de l’accomplissement de
la formalité. |
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L'obligation
d'ouvrir un registre |
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Une autre
obligation pèse sur le
revendeur d’objets mobiliers
: l’obligation d’ouvrir
un registre, et de le
tenir en vertu de certaines modalités.
Prévu à l’article
R 321-5 du Code pénal,
chaque revendeur d’objets
mobiliers doit tenir un registre
de police, coté et paraphé
par le commissaire de police,
ou a défaut, par le maire
de la commune où est situé
l’établissement.
Ce registre devra comporter des
indications sur l’état
civil de la personne auprès
de qui le bien a été
acquis, sachant que le revendeur
ne peut recevoir aucun objet d’un
mineur non émancipé
sans l’autorisation expresse
de son représentant.
Mais devront également
apparaitre dans le registre, une
description de l’objet acquis,
une attribution au bien d’un
numéro d’ordre, le
prix d’achat, ou encore,
une estimation de la valeur vénale
de l’objet.
Néanmoins, ce qui paraît
le plus important, est évidemment
la tenue du registre en lui-même.
Les inscriptions précisées
en amont, doivent en effet, être
effectuées quotidiennement,
inscrites à l’encre
indélébile, sans
blanc, ni rature ou abréviation.
Ce dernier devra être conservé
durant une période de cinq
ans à compter de sa date
de clôture. |
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Comme
d’habitude, n’hésitez
pas à nous solliciter
pour vérifier si
vous êtes en règle,
ou pour régulariser
votre situation le plus
tôt possible !
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