A compter du
1er janvier 2013, les dividendes
supporteraient obligatoirement un
prélèvement à
la source au taux de 21 %, auquel
viendraient s’ajouter les
contributions sociales, soit une
retenue totale de 36,5 % au moment
de la mise en paiement. Les modalités
de déclaration et de paiement
seraient celles actuellement en
vigueur pour le prélèvement
à la source libératoire
et les contributions sociales (paiement
en janvier 2013 des dividendes,
versement des contributions sociales
et de l’acompte sur IR le
15 février 2013). Seraient
toutefois dispensés du
versement de ce prélèvement
à la source (acompte d’IR)
les ménages les plus modestes,
c’est-à-dire ceux
dont le revenu fiscal de référence
de l’avant dernière
année serait inférieur
à 50 000 euros pour les
couples soumis à une imposition
commune et à 25 000 euros
pour les contribuables célibataires,
veufs, divorcés.
Les sommes versées à
ce titre seraient ensuite imputées
sur l’impôt sur le
revenu dû au titre de l’année
au cours de laquelle il a été
opéré. L’excédent
éventuel serait restitué.
La fraction de la CSG déductible
serait ramenée de 5,8 %
à 5,1 %.
Par ailleurs, le dispositif qui
permet à ce jour d’assujettir
partiellement aux cotisations
sociales les dividendes tel qu’il
est applicable aux sociétés
d’exercice libéral,
serait étendu à
tous les associés assujettis
au régime TNS exerçant
leur activité dans la société,
soit à tous les gérants
associés majoritaires,
pour la part des dividendes excédant
10 % du capital social (majoré
des primes d’émission
et des sommes versées en
compte courant détenus
en toute propriété
ou en usufruit).
En conclusion, l’ensemble
de ces dispositions va venir alourdir
de façon significative
l’imposition des dividendes,
essentiellement sur les hauts
revenus s’agissant de l’impôt
sur le revenu, et s’agissant
des cotisations sociales les chefs
d’entreprise relevant de
la catégorie sociale des
Travailleurs Non Salariés.
Ces dispositions devront être
vérifiées dans les
textes définitifs. |